Une récente étude de Flexera met en lumière le déplacement des dépenses logicielles inutiles des licences traditionnelles vers le cloud, tout en soulignant l’augmentation des coûts pour les entreprises suite aux audits de licences. L’optimisation des dépenses cloud reste toujours un défi majeur.
Dans un contexte où le cloud computing s’impose comme un pilier incontournable des infrastructures IT, la gestion des licences logicielles devient un enjeu crucial pour les entreprises. Une étude menée par Flexera révèle que 22% des entreprises ont dû payer plus de 5 millions de dollars en redressements suite à des audits de licences au cours des trois dernières années. Ce chiffre, en hausse de 7 points par rapport à l’année précédente, souligne l’importance croissante de ces contrôles initiés par les éditeurs.
L’enquête, qui a interrogé 503 décideurs IT à travers le monde, met également en évidence une tendance préoccupante : les dépenses logicielles inutiles continuent de croître, malgré les efforts pour contrôler les investissements. Cette situation est particulièrement marquée dans le domaine du SaaS, où 41% des répondants constatent une augmentation des gaspillages, contre seulement 23% qui observent une diminution. Le constat est similaire pour les services IaaS/PaaS, avec 37% des professionnels notant une hausse des dépenses inutiles.
Face à ces défis, 77% des organisations ont mis en place une équipe dédiée à l’optimisation des dépenses cloud. Cependant, seulement un tiers de ces équipes collaborent avec leurs homologues SAM en charge de la gestion des licences. Bien que cette proportion ait augmenté de 7 points par rapport à 2023, elle reste insuffisante pour atteindre les objectifs communs de réduction des coûts.
Malgré les progrès réalisés, le gaspillage représente encore entre 20 et 30% des dépenses en logiciels, même dans les organisations les plus avancées en matière de SAM. Les environnements nécessitant le suivi le plus rigoureux incluent les produits Microsoft, qu’ils soient sous licences traditionnelles ou en SaaS, ainsi que les clouds Azure et AWS. Derrière ces priorités, des éditeurs comme Salesforce, ServiceNow, VMware et Adobe sont également surveillés de près. En revanche, SAP et Oracle, autrefois critiqués pour leurs pratiques de licensing, ne figurent plus parmi les priorités des équipes SAM.
Pour les professionnels interrogés, la réutilisation de licences non exploitées s’est avérée être un levier efficace des programmes SAM, permettant à 45% d’entre eux de réaliser des économies significatives. Cette stratégie devrait être complétée par un outil de suivi et de pilotage comme « Le Bureau des Licences » permettant d’adapter les options aux besoins réels des entreprises. Pour mesurer le niveau d’utilisation réel de vos licences, notre console vous propose la collecte et l’analyse de vos produits achetés, la détection des plans d’optimisation, l’estimation des gains potentiels et le suivi de la progression des résultats.