Avec l’entrée en vigueur de la CSRD le 1er janvier 2024, les DSI vont se retrouver de plus en plus sollicitées par leur direction générale pour collecter et suivre les données couvrant l’ensemble des aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de leur entreprise.
Depuis le 1er janvier, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est entrée en application. Les entreprises vont devoir se conformer aux normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) lors de la rédaction de leurs rapports de gestion. Cette réglementation va impliquer la mise en place d’une organisation adéquate, la mobilisation des ressources et des expertises nécessaires, ainsi que l’identification d’un logiciel approprié pour collecter et suivre les données ESG.
Un rôle clé à jouer pour les DSI
Les DSI ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique, à plusieurs niveaux. En aidant au choix et à l’implémentation de la solution logicielle de reporting la plus pertinente compte tenu du contexte de leur entreprise et de son existant. En fournissant les données ESG portant sur leur périmètre IT. Sur ce registre, les DSI sont à la recherche de solutions d’automatisation, car les actions de reporting sont encore aujourd’hui majoritairement réalisées en mode manuel comme nous le constatons régulièrement en commercialisant notre console « Le bureau des Licences ».
Choisir son logiciel pour simplifier son reporting
Les logiciels de reporting peuvent être classés selon quatre grands axes. Tout d’abord, leur objectif : faciliter la collecte de données (notamment l’inventaire, essentiel pour toute évaluation d’impact ou bilan carbone), évaluer et suivre les progrès dans le temps, générer des rapports internes ou de conformité, notamment en vue de l’application de la CSRD. Ensuite, le champ d’application visé : l’ensemble des activités de l’entreprise ou un domaine métier spécifique, tel que celui de l’IT. Le troisième axe concerne la méthodologie. Dans le contexte de l’impact environnemental, il est important de savoir si les évaluations reposent sur des référentiels reconnus ou des normes telles que l’ISO 14040 spécifiques à la gestion environnementale, et si l’évaluation est basée sur un seul critère ou sur plusieurs critères. Enfin, le quatrième et dernier axe englobe l’expertise des équipes, l’écosystème dans lequel la solution s’intègre et ses capacités en termes d’intégration avec les systèmes existants de l’entreprise.
En outre, il est crucial de considérer les fonctions clés d’un logiciel de reporting notamment sa capacité à collecter des données à partir de diverses sources, tant internes qu’externes (particulièrement cruciales lors des phases d’inventaire). Il est également essentiel qu’il puisse analyser ces données afin d’identifier les leviers de performance, puis les visualiser de manière claire et concise pour communiquer les résultats. Le choix d’un tel logiciel représente une décision stratégique à long terme.