Le Shadow IT consiste à utiliser des systèmes, appareils, logiciels, applications et services informatiques non approuvés par la DSI de son entreprise. Cette pratique a connu une croissance fulgurante, en particulier avec l’essor des applications et services basés dans le cloud. Bien qu’elle puisse dynamiser la productivité et l’innovation, la Shadow IT pose également des risques de sécurité considérables, tels que des fuites de données ou des violations de la conformité. On vous explique !
Le principal sujet de préoccupation concerne l’adoption rapide, par les entreprises, de services basés sur le Cloud, qui constitue l’un des principaux moteurs de l’augmentation de l’utilisation du Shadow IT. Les salariés ont pris l’habitude de télécharger des applications et d’utiliser des services directement via le Cloud, sans nécessairement considérer les risques, mais plutôt en se concentrant sur les ressources utiles à leur travail. Le Shadow IT englobe ainsi diverses pratiques informatiques qui échappent au contrôle du responsable de la sécurité de l’entreprise, créant une forme d’informatique parallèle. Concrètement, il s’agit de services hébergés dans le Cloud, englobant à la fois des logiciels, des services et des plateformes.
Les utilisateurs trouvent dans cette pratique une rapidité d’accès à des outils qui augmentent leur productivité et facilitent la collaboration. Malgré les inquiétudes des responsables de la sécurité informatique, le Shadow IT offre des avantages presque incontournables dans le contexte professionnel actuel. Cependant, des failles de sécurité significatives peuvent survenir lorsque les départements informatiques manquent de visibilité sur les services et applications utilisés.
Les risques associés au Shadow IT
Le Shadow IT présente des risques notables pour les entreprises, principalement en termes de cybersécurité. Les applications non intégrées à l’architecture informatique deviennent des cibles privilégiées pour les attaques de hackers, compromettant la sécurité des données sensibles de l’entreprise. Avec la généralisation du télétravail, l’utilisation d’applications non sécurisées depuis les domiciles des collaborateurs a contribué à une explosion du Shadow IT, exposant davantage les entreprises à des risques importants.
Les risques du Shadow IT vont au-delà des dommages techniques, mettant en jeu la réputation des entreprises si les données sensibles des utilisateurs sont compromises. Une attaque réussie peut rendre le réseau inutilisable, entraînant des pertes de contrats et d’activité significatives. De plus, la non-conformité au RGPD expose les entreprises à des responsabilités juridiques, d’autant plus que les applications relevant du Shadow IT ne sont pas toujours soumises à des contrôles stricts.
En conclusion, bien que le Shadow IT offre des avantages indéniables, sa gestion efficace reste cruciale pour assurer la sécurité des données et préserver la réputation des entreprises dans un environnement professionnel de plus en plus complexe.